Je me retrouve ici totalement par hasard. Le blog avait disparu, il a fallu le remettre en route, et j’avais même oublié comment on y entrait. Je retrouve des textes et des brouillons totalement absurdes, des histoires oubliées, des garçons dont je ne me souviens pas, et des anecdotes sur des rues, des ruelles, des voisins, des coiffeuses, et quelques vies ici et là. Il y a une bouteille de Fanta qui traîne sur un balcon, un tuyau vert sur un toit, une lune qui se balade, et quelqu’un qui klaxonne.
Ces histoires sont lointaines, quelques images me viennent.
Ça fait déjà tellement longtemps. Ce blog a 15 ans, c’est un adolescent. Et moi, qu’est-ce que j’ai fait? Et vous, qu’est-ce que vous avez fait?
Il est minuit, on est le samedi 20 décembre, et j’aimerais que les mots coulent sur ces vies qu’on a vécu, à Alger ou ailleurs. J’aimerais qu’on se rappelle les fous rires, la petite rue et la ruelle qui la coupe, le boulevard et les voitures qui courent, et celle qui ralentit, très lentement, près de chez moi.
J’aimerais qu’on se rappelle les nuits et les jours, les ravins, la mer qui en tombe, et nos yeux impatients.
Mais il est peut-être temps d’aller dormir, et peut-être encore d’écrire quelque part.


Comme je le dis parfois sur Instagram, je vous embrasse.

Mina